L'inflation en Allemagne a bien augmenté en août pour la première fois de l'année, à 2,2% selon des chiffres définitifs publiés vendredi, le lendemain d'une réunion monétaire de la BCE qui a de nouveau maintenu ses taux inchangés.

( AFP / INA FASSBENDER )
Le rythme de la hausse des prix en Allemagne n'avait plus accéléré depuis décembre quand il avait atteint 2,6% sur un an.
Il s'était ensuite rapproché de la cible de 2% visée par la Banque Centrale Européenne, atteinte en juin et en juillet.
"La poussée des prix des aliments s'est renforcée en août", à 2,5% sur un an, explique Ruth Brand, la présidente de l'institut de statistiques Destatis dans un communiqué.
L'inflation a surtout été marquée pour le chocolat (+21,3%) les fruits (+7,1%) ainsi que pour le sucre, les confitures, le miel et autres douceurs (+6,9%).
"De plus, la baisse des prix de l'énergie a moins freiné le taux d'inflation que les mois précédents", ajoute Mme Brand.
En août, ils ont reculé de 2,4% sur un an, une baisse qui s'atténue pour le quatrième mois consécutif.
Après avoir atteint des sommets en 2023 lors de la crise énergétique, les prix de l'énergie sont depuis un an le principal moteur de la désinflation.
En août, la baisse des prix des carburants (-2,5 %) ainsi que ceux de l'énergie domestique (-2,3 %) a été plus timide que ceux du fioul léger (-5,2%).
Le gaz naturel est devenu néanmoins plus cher de 0,7%.
Quant à l'inflation dans les services, elle a grimpé de 3,1% par rapport à août 2024, tirée par le transport combiné de personnes (+11,1%) et les services dans les établissements sociaux (+8,1%).
En rythme mensuel, l'inflation globale a progressé de 0,1%, ajoute Destatis.
Pour la zone euro, la BCE prévoit désormais une inflation de 2,1% en 2025 et de 1,7% en 2026, soit une légère hausse de 0,1 point de pourcentage par rapport à ses anciennes estimations.
Jeudi, l'institution de Francfort a choisi de maintenir ses taux inchangés à 2%, comme en juin.
Elle a ainsi confirmé la pause dans son cycle de baisse des taux, engagé en juin 2024 après s'être efforcée de contenir la flambée des prix post-Covid et liée à la guerre en Ukraine.
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